Erigée peu après la guerre par le sculpteur Pellier, la statue de Notre Dame du Gardon se dresse sur l'arrête d'une colline d'où l'on voit à la fois Vers et Castillon.
Elle porte une inscription en provençal de Louis Malbos et tient dans ses mains en un geste d'offrande, un vieux mas, réplique exacte de celui de la famille Lhardit.
Elle commémore le fait qui permit à Vers et à une partie de Castillon d'être sauvées de la destruction en août 1944, lorsque l'occupant allemand, se repliant devant les troupes de libération, décide de faire sauter l'énorme dépôt de munitions installé à vers, sans soucis des habitants des deux villages de Vers et de Castillon, ni du Pont du Gard.
La mise à feu eut bien lieu, mais seul un tas de bombes explosa, car un poteau providentiel se coucha sur la ligne aérienne qui commandait le détonateur principal. Etait-ce l'œuvre de la résistance, d'allemands antinazis ou d'un courageux anonyme? La sagesse populaire, suivant en cela l'abbé Roure en charge de la paroisse, s'accorda sur une hypothèse qui satisfait à l’époque tout le monde: la Vierge avait fait un miracle.
Et le Conseil Municipal décida d'édifier une statue inaugurée par l'archevêque Jean Gibeau. Plus récemment, un vitrail apposé en l'église du village perpétue le souvenir.
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