Partons de la Tour de l'Horloge et descendons vers les ombrages de la place des Platanes et de la Grande Fontaine par la rue de la Calade;
Son nom lui vient de "Calado" qui désigne un pavement fait de cailloux du Gardon ou du Rhône, coupés en deux : face arrondie encastrée dans un lit de sable, face plate sur le dessus pour faciliter la marche. C'est au XIXème siècle que les ouvriers "mosaïstes en cailloux" exécutaient ces pavements représentant des motifs polychromes et très résistants à l'usage.
Laissons la rude montée de la rue du Four et empruntons la Maïre qui serpente entre ses murs de pierres sèches jusqu'au passage à niveau de Ronland en longeant le parc du château. La Maïre signifie « ruisseau mère » ou « source de la fontaine ». En effet, au siècle dernier, les eaux de la fontaine, grossies de quelques autres du village, y étaient canalisées pour l'arrosage de nombreux jardins potagers qui étaient la fierté des riverains.
De nos jours, la plupart ne sont plus cultivés, mais ce petit chemin frais a quelque chose de romantique, sauf les jours d'orage qui le transforment en véritable torrent.
Remontons vers le village en passant devant la Font d'Izières qui doit sans doute son nom à la déesse égyptienne Isis qui, paraît-il, aimait particulièrement ce lieu. Encore quelques enjambées pour déboucher au pied de la tour de l'Horloge édifiée sur l'une des deux anciennes portes herses de l'enceinte médiévale. Nous sommes sur la grande avenue commerçante de Vers: le Grand du Bourg, en Provençal "Lou grand-debou" du verbe "des bouca" qui signifie déboucher, sortir d'un lieu étroit c'est à dire, francisé le Grand Débouché.
Après avoir désigné la porte principale du village puis l'avenue sur laquelle elle débouche, l'appellation est devenue Grand du Bourg.
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